Sources de plaine bien exposées. Ecoulements permanents des sources de plaine et suintements (petit bassin éventuel en amont) ; parfois présence de sphaignes. Rq: la zone de source/suintement s'arrête à partir du moment où les eaux empruntent un écoulement formé (ruisselet, ruisseau...).

Sources de plaine ombragées à semi-ombragées. Ecoulements permanents des sources de plaine et suintements (petit bassin éventuel en amont) ; parfois présence de sphaignes. Rq: la zone de source/suintement s'arrête à partir du moment où les eaux empruntent un écoulement formé (ruisselet, ruisseau...).

Sources d'altitude bien exposées. Etages montagnards et subalpins.Rq: la zone de source/suintement s'arrête à partir du moment où les eaux empruntent un écoulement formé (ruisselet, ruisseau...).

Sources d'altitude ombragées à semi-ombragées. Etages montagnards et subalpins.Rq: la zone de source/suintement s'arrête à partir du moment où les eaux empruntent un écoulement formé (ruisselet, ruisseau...).

Ruisselets/ruisseaux, secteur ouvert. Cours d'eaux vives et fraîches de quelques décimètres à 2-3 m de large. Assèchement estival possible (mais présence de vasques, flaques et micromares) ou écoulement permanent.

Ruisselets/ruisseaux, secteur fermé (sous-bois, taillis). Cours d'eaux vives et fraîches de quelques décimètres à 2-3 m de large. Assèchement estival possible (mais présence de vasques, flaques et micromares) ou écoulement permanent.

Rivières à eaux vives, secteur ouvert. Milieux de 2-3 à 25 m de large. Secteurs à courant vif (rapides : vitesse d'écoulement > 0,5 m/s).

Rivières à eaux vives, secteur ombragé (présence de ripisylve). Milieux de 2-3 à 25 m de large. Secteurs à courant vif (rapides : vitesse d'écoulement > 0,5 m/s).

Rivières à eaux calmes, secteur ouvert. Milieux de 2-3 à 25 m de large. Secteurs calmes du cours d'eau (moulins, barrages naturels, etc.).

Rivières à eaux calmes, secteur ombragé (présence de ripisylve). Milieux de 2-3 à 25 m de large. Secteurs calmes du cours d'eau (moulins, barrages naturels, etc.).

Rivières et torrents d'altitude. Eaux courantes vives en général, des étages montagnard et sub-alpin.

Cours principal non arboré des grands cours d'eau vifs. Parties vives à berges non arborées des fleuves et des grandes rivières (chenal principal ou principaux bras), de plus de 25 m de large. (Radier - vitesse d'écoulement > 0,5 m/s).

Cours principal arboré des grands cours d'eau vifs. Parties vives à berges arborées des fleuves et des grandes rivières (chenal principal ou principaux bras), de plus de 25 m de large. (Radier - vitesse d'écoulement > 0,5 m/s).

Annexes fluviales vives, non arborées, avec flux entrant par l'amont. Parties vives à berges non arborées des annexes hydrauliques courantes connectées de manière permanente au chenal par l'amont et par l'aval.

Annexes fluviales vives, arborées, avec flux entrant par l'amont. Parties vives à berges arborées des annexes hydrauliques courantes connectées de manière permanente au chenal par l'amont et par l'aval.

Annexes fluviales vives non arborées, modérément perturbées avec flux rétrograde par l'aval. Parties vives à berges non arborées des annexes hydrauliques avec alimentation par la nappe phréatique, en conséquence courantes, connectées de manière permanente au chenal uniquement par l'aval avec un régime de perturbation modéré lié aux crues annuelles.

Annexes fluviales vives arborées, modérément perturbées avec flux rétrograde par l'aval. Parties vives à berges arborées des annexes hydrauliques avec alimentation par la nappe phréatique, en conséquence courantes, connectées de manière permanente au chenal uniquement par l'aval avec un régime de perturbation modéré lié aux crues annuelles.

Annexes fluviales vives non arborées, peu perturbées avec flux rétrograde par l'aval. Parties vives à berges non arborées des annexes hydrauliques courantes connectées de manière permanente au chenal uniquement par l'aval avec un régime de perturbation faible lié aux crues élevées (> crue annuelle), avec alimentation par la nappe phréatique. Situation généralement liée à des aménagements

Annexes fluviales vives arborées, peu perturbées avec flux rétrograde par l'aval. Parties vives à berges arborées des annexes hydrauliques courantes connectées de manière permanente au chenal uniquement par l'aval avec un régime de perturbation faible lié aux crues élevées (> crue annuelle), avec alimentation par la nappe phréatique. Situation généralement liée à des aménagements.

Cours principal des grands cours d'eau calmes, portion non arborée. Parties calmes non arborées des fleuves et des grandes rivières (de plus de 25 m de large). Les bras morts ou boires (en communication périodique avec le cours d'eau) sont précisées ci-dessous.

Cours principal des grands cours d'eau calmes, portion arborée. Parties calmes arborées des fleuves et des grandes rivières (de plus de 25 m de large). Les bras morts ou boires (en communication périodique avec le cours d'eau) sont précisées ci-dessous.

Annexes lentes ou stagnantes non arborées, relativement perturbées par les crues. Annexes lentes ou stagnantes avec un régime de perturbation moyen à fort dès les crues annuelles : berges non arborées (ou grande portion à berges non arborées)

Annexes lentes ou stagnantes arborées, relativement perturbées par les crues. Annexes lentes ou stagnantes, avec un régime de perturbation moyen à fort dès les crues annuelles : berges arborées (ou grande portion à berges arborées)

Annexes stagnantes non arborées, peu perturbées par les crues. Annexes stagnantes avec un régime de perturbation faible à très faible aux crues annuelles : berges non arborées (ou grande portion à berges non arborées)

Annexes stagnantes arborées, peu perturbées par les crues. Annexes stagnantes, avec un régime de perturbation faible à très faible aux crues annuelles : berges arborées (ou grande portion à berges arborées)

Canaux navigables. Milieux artificiels entretenus pour la navigation fluviale.

Canaux, douves, fossés alimentés. Fossés et canaux d'irrigation, d'alimentation (étang), puits artésien, etc

Canaux, douves, fossés non alimentés. Canaux et fossés de drainage, réseau hydraulique des marais de plaine, etc. Eau douce

Milieux temporaires de plaine. Etages planitiaires à collinéens.

Mares permanentes ouvertes avec présence de végétation aquatique. "Petits milieux (<0,5ha) bien ensoleillés et permanents : mares, abreuvoirs, lavoirs, lavognes anciennes (non entretenues), etc. bien végétalisés"

Mares permanentes ouvertes dénuées de végétation aquatique. "Petits milieux (<0,5ha) bien ensoleillés et permanents mais peu végétalisés. On y retrouve des lavognes entretenues"

Mares permanentes fermées. Petits milieux (<0,5 ha) forestiers permanents ombragés.

Petits plans d'eau permanents d'altitude. Petits lacs et mares (ou dépressions permanentes) des étages montagnard (alt.>500m) et sub-alpin, non assimilables à une tourbière

Station d'épuration, souvent riches en métaux ou autres polluants.

Bassin de lagunage ou de décantation route/autoroute, souvent riches en métaux ou autres polluants.

Bassin de décantation de carrière s.l., souvent riches en métaux ou autres polluants.

Autres milieux artificiels (eaux claires). Récents, en général peu colonisés par la végétation aquatique : gravières, sablières, ballastières, réserves collinaires, etc.

Milieux aquatiques "cultivés". Rizières, cressonnières en exploitation, etc.

Plans d'eau ou portions de plan d'eau "naturels" ou artificiels anciens ("renaturés") >0,5ha, planitiaires et collinéens, ombragés/arborés. Milieux fortement boisés (forestiers), rives ombragées. Secteurs d'alimentation, d'évacuation et annexes (mares et fossés) à distinguer comme des habitats particuliers.

Plans d'eau ou portions de plan d'eau "naturels" ou artificiels anciens ("renaturés") >0,5ha, planitiaires et collinéens, hélophytes hauts. Milieux ouverts avec phragmitaies, magnocariçaies, etc.

Plans d'eau ou portions de plan d'eau "naturels" ou artificiels anciens ("renaturés") >0,5ha, planitiaires et collinéens, hélophytes bas ou seulement hydrophytes. Milieux ouverts à végétation plus basse (et/ou les eaux acides permettent le développement de queues ou anses tourbeuses à sphaignes).

Lacs et grands réservoirs. Grande surface d'eau libre de basse ou moyenne altitude (jusqu'à 1000 m en général). Généralement plus de 20 m de profondeur.

Lagunes/salines en activité. Marais littoraux et continentaux saumâtres (salinité moyenne de plus de 0,5 mg/l de NaCl), bien ensoleillés, eaux permanentes ou assèchement estival.

Lagunes/salines abandonnées. Marais littoraux et continentaux saumâtres (salinité moyenne de plus de 0,5 mg/l de NaCl), bien ensoleillés, eaux permanentes ou assèchement estival.

Pannes dunaires saumâtres. Marais littoraux et continentaux saumâtres (salinité moyenne de plus de 0,5 mg/l de NaCl), bien ensoleillés, eaux permanentes ou assèchement estival.

Fossés et canaux en eau salée. Marais littoraux et continentaux saumâtres (salinité moyenne de plus de 0,5 mg/l de NaCl), bien ensoleillés, eaux permanentes ou assèchement estival.

Milieux palustres dulcicoles. Dépressions en eau bien végétalisée, marécages en contexte de marais ou de bas-marais. Végétation hélophytique généralement bien développée, envasement et niveau trophique souvent élevés.

Tourbières acides de plaine. Tourbières à sphaignes (bombées) avec gouilles, fosses d'exploitation, etc. de l'étage collinéen (500 m maxi) et en dessous.

Tourbières acides d'altitude avec présence de surfaces significatives d'eau libre. Ces surfaces peuvent être localisées par rapport à l'ensemble, mais sont propices à modifier la liste des espèces présentes.

Tourbières acides d'altitude avec gouilles seulement. Dans quelques cas, les gouilles peuvent être temporaires et suffire au développement des Odonates.