Petits bassins et écoulements (permanents) des sources; parfois présence de sphaignes; souvent ombragés.

Sources de plaine

Étages montagnards et subalpins.

Eaux vives et fraîches de 0,5 à 4 à 5 m de large situées en milieux fermés (sous-bois, forêts, taillis, etc.). Parfois coulant sur des pentes abruptes. Assèchement estival possible (mais présence de vasques, flaques et micromares) / Eaux vives et fraîches de 0,5 à 4 à 5 m de large situées en milieux ouverts (champs, prairies, etc.) Présence d'hélophytes et parfois d'hydrophytes.

Milieux de 5 à 25 m de large. Secteurs à courant vif (rapides). Bien ensoleillées avec les rives plus ou moins ombragées / Eaux courantes vives en général, des étages montagnard et sub-alpin.

Milieux de 5 à 25 m de large. Secteurs calmes du cours d'eau (moulins, barrages naturels, etc.). Bien ensoleillées avec les rives plus ou moins ombragées.

Parties vives des fleuves et des grandes rivières, de plus de 25 m de large. (Radier)

Parties vives des annexes hydrauliques courantes connectées de manière permanente au chenal par l'amont et par l'aval avec un régime de perturbation régulier.

Parties vives des annexes hydrauliques avec alimentation propre au fil de la nappe, en conséquence courantes connectées de manière permanente au chenal uniquement par l'aval avec un régime de perturbation lié aux crues simplement faibles.

Parties vives des annexes hydrauliques courantes connectées de manière permanente au chenal par l'aval avec un régime de perturbation lié aux crues élevées, avec l'alimentation propre au fil de la nappe.

Parties calmes des fleuves et des grandes rivières (de plus de 25 m de large). Les bras morts, lônes ou boires (en communication périodique avec le cours d 'eau) sont précisées ci-dessous (05b-05c).

Parties calmes des annexes hydrauliques peu courantes avec alimentation propre au fil de la nappe ou annexes hydrauliques stagnantes connectées de manière temporaire au chenal avec un régime de perturbation par les crues moyennes.

Parties calmes des annexes hydrauliques courantes avec alimentation propre au fil de la nappe ou annexes hydrauliques stagnantes connectées de manière temporaire au chenal avec un régime de perturbation par les crues élevées. De telles annexes peuvent exister sur des cours d'eau vif si elles sont particulièrement déconnectées du lit principal ou isolées par des digues.

Milieux artificiels entretenus pour la navigation fluviale/Canaux d'irrigation (débit moyen), puits artésiens, etc.

Résurgences de débit insignifiant mais permanent; Suintements de digues d'étangs, etc. Généralement bien ensoleillés.

Stagnants en général, assèchement estival : petits étangs, mares, fossés, annexes hydrauliques stagnantes connectées de manière exceptionnelle au chenal avec un régime de perturbation faible, etc. Ces habitats peuvent être de dimension assez importante dans quelques cas.

Stagnants en général, assèchement estival : petits étangs, mares, fossés, annexes hydrauliques stagnantes connectées de manière exceptionnelle au chenal avec un régime de perturbation faible, etc. Étages montagnards et subalpins. En général de faible dimension (mares).

Milieux humides, mouillères, etc. (à proximité ou non de milieux aquatiques).

Bien ensoleillées et permanentes : mares, abreuvoirs, lavoirs, lavognes anciennes (non entretenues), etc. On y retrouve des lavognes entretenues. Mares ouvertes pauvres en végétation aquatique

Bien ensoleillées et permanentes : mares, abreuvoirs, lavoirs, lavognes anciennes (non entretenues), etc. Mares ouvertes avec présence de végétation aquatique.

Milieux forestiers très ombragés (et généralement permanents).

Marais littoraux et continentaux saumâtres de plus de 0,5 mg/l de NaCl, bien ensoleillés, eaux permanentes ou assèchement estival : lagunes, marais salants, prés salés, bassins piscicoles, marais à salicornes, pannes dunaires, etc.

Récents en général peu colonisés par la végétation aquatiques : gravières, sablières, ballastières, étangs collinaires, etc./Bassins d'effluents routiers, de décantation (stations d'épuration, etc.), souvent riches en métaux ou autres polluants./Rizières, cressonnières en exploitation, etc."

Milieux bien ensoleillés (peu de végétation arbustive littorale). Végétation aquatique et sub-aquatique typique. Situés à l'étage collinéen et parfois plus haut dans le sud. Secteurs d'alimentation, d'évacuation et annexes (mares et fossés) compris si nécessaire, mais à distinguer comme des habitats particuliers quand ils sont nombreux et significatifs

Milieux fortement boisés (forestiers), rives ombragées. Situés à l'étage collinéen et parfois plus haut dans le sud. Secteurs d'alimentation, d'évacuation et annexes (mares et fossés) compris si nécessaire, mais à distinguer comme des habitats particuliers quand ils sont nombreux et significatifs. Annexes comprises

La ceinture d'hélophyte est inférieure généralement à la magnocariçaie : Carex ou Juncus, voire gazons des rives temporairement inondées. Annexes comprises.

La ceinture d'hélophyte est généralement basse, les eaux acides permettent le développement de queues ou anses tourbeuses à sphaignes. Annexes comprises.

Étangs marécageux (- de 50 % d'eau libre), marais (biotopes diversifiés), canaux stagnants, effluents, fossés, tourbières plates alcalines de l'étage collinéen, étendues importantes de roselières ou de Carex.

Tourbières à sphaignes (bombées) avec gouilles, fosses d'exploitation, effluents, fossés, etc. de l'étage collinéen, exceptionnellement en dessous.

Ces surfaces peuvent être localisées par rapport à l'ensemble, mais sont propices à modifier la liste des espèces présentes.

Dans quelques cas, les gouilles peuvent être temporaires et suffire au développement des odonates.

Étangs, marais, petits lacs des étages montagnard et sub-alpin. Parfois avec des secteurs (queues) présentant des formations particulières (radeaux tourbeux...).

Grande surface d'eau libre de basse ou moyenne altitude (jusqu'à 1000 m en général).