[1595] Qualité de l'eau - Détermination du potentiel oestrogène de l'eau et des eaux résiduaires - Partie 3: Essai in vitro sur cellules humaines avec gène rapporteur (ISO 19040-3:2018 août 2018 / OCDE 458)

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Type de la généalogie de la méthode:
Date de modification de la généalogie de la méthode:
Lun, 23/06/2025 - 12:19
Commentaires de la généalogie de la méthode:
Création
Code de la méthode:
1595
Nom de la méthode:
Qualité de l'eau - Détermination du potentiel oestrogène de l'eau et des eaux résiduaires - Partie 3: Essai in vitro sur cellules humaines avec gène rapporteur (ISO 19040-3:2018 août 2018 / OCDE 458)
Statut de la méthode:
Validé
Date de création de la méthode:
Lun, 23/06/2025
Date de la dernière mise-à-jour de la méthode:
Lun, 23/06/2025 - 17:32
Auteur de la demande de création de la méthode:
OiEau - ST Sandre
Type de la méthode:
Libellé long de la méthode:
ISO 19040-3:2018 OCDE 458
Description de la méthode:
Cette norme spécifie une méthode permettant de déterminer le potentiel œstrogénique de l'eau et des eaux résiduaires au moyen d’un essai avec gène rapporteur utilisant des cellules humaines transfectées de façon stable. Cet essai avec gène rapporteur se fonde sur l’activation du récepteur des œstrogènes humains alpha. Cette méthode est applicable: — aux eaux douces; — aux eaux résiduaires; — aux extraits aqueux et lixiviats; — aux éluats de sédiments (eau douce); — aux eaux interstitielles; — aux solutions aqueuses contenant des substances uniques ou des mélanges chimiques; — à l’eau potable; — la limite de quantification (LDQ) de cette méthode pour l’analyse directe d’échantillons d’eau est comprise entre 0,3 ng/l et 1 ng/l d’équivalents 17β-œstradiol (EEQ) sur la base des résultats de l’essai interlaboratoires international (voir l’Annexe F). Le domaine de mesure supérieur a été évalué [sur la base des résultats de l’essai interlaboratoires international (voir le Tableau F.3)] jusqu’à un niveau de 75 ng d’EEQ/l. Les échantillons présentant un potentiel œstrogénique supérieur à ce seuil doivent être dilués pour une quantification valable. L’extraction et la préconcentration des échantillons d’eau peuvent s’avérer nécessaires, si leur potentiel œstrogénique est inférieur à la LDQ donnée.
Méthode normalisée:
Oui
Indice de classement Afnor:
ISO 19040-3:2018 OCDE 458
Références bibliographiques sur la méthode:
Norme AFNOR : https://www.boutique.afnor.org/fr-fr/norme/iso-1904032018/qualite-de-leau-determination-du-potentiel-oestrogene-de-leau-et-des-eaux-r/xs129667/128112#AreasStoreProductsSummaryView Ligne directrice OCDE : https://www.oecd.org/fr/publications/2023/07/test-no-458-stably-transfected-human-androgen-receptor-transcriptional-activation-assay-for-detection-of-androgenic-agonist-and-antagonist-activity-of-chemicals_g1g6ece6.html
Commentaires sur la méthode:
Cette Ligne directrice décrit des essais in vitro d’activation transcriptionnelle faisant intervenir le récepteur à androgène (ARTA) pour la détection de l’activité androgénique agoniste et antagoniste. Ces essais ARTA sont mécanistiquement et fonctionnellement similaires et génèrent des informations sur l’activation transcriptionnelle d’un gène rapporteur suite à la liaison entre le produit chimique testé et le récepteur à androgène. Les lignées cellulaires utilisées dans ces essais expriment le récepteur à androgène et ont été transfectées de façon stable par un gène rapporteur de la luciférase lié à l’activation du récepteur à androgène ; ces lignées cellulaires sont utilisées pour identifier les produits chimiques qui activent (agonistes) ou inhibent (antagonistes) la transcription du récepteur à androgène. Certains produits chimiques peuvent, en fonction du type de lignée cellulaire, montrer à la fois une activité agoniste et antagoniste, et sont connus comme modulateurs sélectifs du récepteur à androgène. Le récepteur à androgène est activé suite à la liaison du produit chimique ; une fois cette liaison établie, le complexe récepteur-ligand subit une translocation vers le noyau où il se fixe à certains éléments de réponse de l’ADN et transactive le gène rapporteur de la luciférase, induisant une augmentation de l’expression cellulaire de l’enzyme luciférase. La luciférine est un substrat transformé par l’enzyme luciférase en produit bioluminescent mesurable quantitativement par un luminomètre. Les systèmes d’essai proposés dans cette Ligne directrice utilisent les lignées cellulaires AR-EcoScreenTM, AR-CALUX®, et 22Rv1/MMTV_GR-KO.
Page mise à jour le 23/06/2025